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BreizhCamp 2022 : nos conférences préférées

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Sommaire

À la découverte d’Accelerate

Au travers d’un atelier participatif ludique, Antoine Cailly et Kevin Danezis nous ont menés sur le chemin de la découverte du contenu du livre « Accelerate » de Nicole Forsgren, Jez Humble et Gene Kim. La construction de l’atelier favorisait les discussions d’intuition sur les différents concepts et relations décrites dans le livre, complétées par des précisions apportées par les conférenciers. Si les concepts abordés dans « Accelerate » vous sont inconnus, retrouvez-les présentés en 5 minutes dans un article de blog d’Aboqa.

L’avis d’Édouard

Les ateliers étaient biens construits et menés, j’ai beaucoup apprécié les échanges informels avec mes camarades de table. Découvrir les concepts au travers de devinettes visuelles, intuiter les justifications de liens entre eux et écouter des compléments apportés par les animateurs m’a directement plongé dans le sujet.

La scale-up, l’autonomie et le sous-marin nucléaire

Pauline Jamin et Thomas Pierrain exposent un retour d’expérience de la mise en place de l’autonomie des équipes chez Agicap, en s’appuyant notamment sur leurs expériences passées et ce que la lecture du livre « Turn the ship around » de David Marquet leur a apporté. Ponctuée de rappels concernant la gestion du changement et la distinction entre autarcie et autonomie, leur présentation offre un panorama d’un chantier de longue haleine.

L’avis d’Édouard

Connaissant déjà le fond de l’histoire de Turn the ship around, j’ai apprécié que la présentation soit principalement centrée sur un retour d’expérience. Les précisions et rappels apportés sont bienvenus, tout comme l’esprit critique dont ont fait preuve Pauline et Thomas face à leurs actions passées.

L’avis de Pablo

Comme Édouard, j’avais déjà lu le livre dont la conférence est inspirée. Néanmoins, les parallèles avec la vie d’une startup française sont particulièrement pertinents et bien amenés, et permettent de donner du corps à la théorie.

Place des femmes dans le numérique, comment inverser la tendance ?

Cette keynote d’ouverture du jeudi matin, présentée par Arthur Tarroux et Mélissa Cottin, revenait sur les raisons qui ont conduit les métiers du numérique, initialement presque exclusivement féminins, à devenir aujourd’hui très largement masculins. Appuyés sur des éléments de sociologie, les propositions d’Arthur et Mélissa pour aider à rééquilibrer la mixité au sein de nos métiers invitent notamment à prendre conscience des différents stéréotypes, masculins comme féminins, véhiculés depuis des années et à changer nos pratiques en « chaussant les lunettes de l’égalité ».

L’avis d’Édouard

Plus solide que des sondages Twitter et plus inclusive qu’une diatribe clivante, la présentation d’Arthur et Mélissa prend soin de ne pas blâmer les enfants des torts de leurs parents. Les actions concrètes proposées m’ont paru solidement ancrées dans une démarche scientifique et humaine.

L’avis de Pablo

Quand des sociologues présentent des faits étayés pour comprendre pourquoi les femmes ne sont pas assez présentes dans le numérique de nos jours, on obtient tout de suite une conférence consistante et convaincante. Probablement la meilleure sur ce thème si présent et si stratégique pour tous les professionnels de la filière.

Urbaniser un SI pour 10 ans

En se basant notamment sur l’expérience du SI mis en place chez Ouest France, Christophe Quintard propose un ensemble d’éléments d’architecture visant à rendre un SI évolutif en évitant autant que possible de créer du couplage au sein de composants déployés indépendamment les uns des autres. Sources de vérités, vue matérialisées, traitements métiers, standardisation, chorégraphie et Domain-Driven Design ont chacun leur rôle à jouer pour faciliter la maintenabilité au long terme dans un SI.

L’avis d’Édouard

Ça faisait longtemps que je n'étais pas sorti d’une présentation parlant d’architecture en ayant l’impression d’avoir pris un coup de pied aux fesses. Je vais expérimenter au plus vite avec les éléments proposés pour me constituer une première opinion plus éclairée. Et vive le DDD.

Outils d'empreinte carbone des clouds publics : comparer des pommes et des oranges

Pierre Rust décortique les calculatrices carbone qui fleurissent chez les principaux Cloud providers pour mettre en évidence les qualités et les limites de chacune d’elles. Lesquelles ne parlent que de consommation électrique ? Lesquelles donnent un aperçu plus pertinent ? Jusqu’à quel niveau de granularité ? Les chiffres obtenus par ces calculatrices sont-ils comparables d’un Cloud provider à l’autre ?

L’avis d’Édouard

Les critères d’analyse m’ont paru pertinents. Les notions liées au numérique responsable sont abordées au fur et à mesure qu’elles sont requises, simplement et efficacement. Je suis sorti de cette présentation avec de nouvelles informations de référence, bien travaillées et synthétiques. Merci !

L’avis de Pablo

Une analyse aussi précise que possible, dépassionnée, et qui permet de comprendre, sans paternalisme, l’importance d’avoir des standards en matière de calculatrice carbone.

Keynote de clôture du jeudi (Intrusion dans les entreprises)

À quel point est-il facile de pénétrer dans les locaux sécurisés d’une entreprise pour dérober des informations sensibles ? Tout du long de cette keynote, quelques éléments de réponse se dessinent, des outils sont mis en œuvre devant nos yeux et le rôle de l’humain dans la sécurité devient évident.

L’avis d’Édouard

J’ai beaucoup apprécié les démonstrations des outils présentés, la mise en évidence de la multiplicité des sources d’information et le dynamisme général de cette keynote. J’ai aussi pu constater que beaucoup de failles et techniques que j’avais découvertes il y a une quinzaine d’années en lisant « L’Art de la supercherie » de Kevin Mitnick sont toujours autant valables aujourd’hui.

L’avis de Pablo

Une conférence qui mixe James Bond et Mr. Robot, tout en restant ancrée dans nos réalités quotidiennes. Un vrai vent de fraîcheur en fin de journée !

L'éco-conception, c'est bien, mais si on parlait un peu du backend ?

À l’instar de celles des autres secteurs d’activité, l’empreinte environnementale du numérique doit être mesurée pour pouvoir être réduite drastiquement. Jérémie Drouet et Youen Chéné se sont attelés à mesurer l’impact des choix de langages de programmation, frameworks, bases de données et autres bibliothèques que nous utilisons au quotidien… avec et sans les bonnes pratiques de développement.

L’avis d’Édouard

La démarche est documentée, publique, ouverte à contribution et empreinte de rigueur. Le fait de mesurer l’impact de l’oubli de certaines bonnes pratiques de développement constitue un point d’ancrage pertinent des mesures relevées.

Conclusion

Cette édition du BreizhCamp était un bien bon cru. Nous n’avons pas pu assister à toutes les présentations mais leur disponibilité en replay devrait offrir des sessions de rattrapage de bonne qualité.
Vivement l’an prochain !