Sommaire
Introduction
CITEO, c'est l'entreprise qui agit pour réduire l'impact environnemental des emballages et papiers en France.
Leurs missions :
- Accompagner les entreprises à produire, distribuer et consommer en préservant les ressources naturelles et la biodiversité ;
- Transformer les emballages et papiers en nouvelles ressources pour une économie circulaire.
Leur problématique :
Citeo grandit très vite et a besoin de donner une vision claire et précise technologiquement parlant à ses parties prenantes. Ce besoin de vision s'applique également aux collaborateurs de leur Digital Factory, afin de donner du sens à leurs réalisations quotidiennes.
L'entreprise cherche à faire évoluer sa plateforme d’infrastructure afin de répondre aux enjeux métier :
- Gagner en efficacité opérationnelle ;
- Réduire le Time to Market ;
- Valoriser l'ensemble des données récoltées et produites par le système.
Découvrez l'interview de Julien Martin, CTO de CITEO et son retour d'expérience sur la méthode ScaleVision qui lui a permis de réussir à aligner ses équipes et son comité de direction.
Interview
Pouvez-vous vous présenter et présenter ce que vous faites chez CITEO ?
Julien Martin, Directeur de la Technologie et de la Sécurité chez CITEO. Mon rôle est de donner une vision technologique aux équipes de la Digital Factory. Donc toutes les équipes qui développent des solutions digitales pour CITEO. Nous avons beaucoup de solutions digitales, presque une trentaine et donc je suis en charge de toute la partie technique et sécurité informatique de ces solutions.
CITEO, c'est la société en charge du traitement des emballages plastiques et carton. Nous récoltons l'éco-contribution des industriels et nous la reversons aux collectivités afin de gérer le retraitement de ces emballages et avoir un vrai pouvoir écologique. Actuellement, c'est important.
Quelle est la problématique qui vous a amené vous, CITEO, à faire appel à WeScale ?
Aujourd'hui, CITEO grandit très vite et nous avons besoin de donner une vision technologique à nos équipes, mais aussi au métier afin de savoir ce que nous voulons faire et ce nous voulons devenir. Nous avons aujourd'hui énormément de nouvelles activités en lien avec ce que nous appelons les REP (Responsabilité Élargie du Producteur, ndlr). Cela concerne tout ce qui est lié aux emballages. Et demain, ça sera la grande restauration.
Nous avons donc besoin de donner une vision claire et précise technologiquement à nos parties prenantes et aussi à nos collaborateurs de la Digital Factory pour qu'ils puissent avoir un sens dans ce qu'ils font. C'est dans ce but que nous avons fait la démarche auprès de WeScale, aujourd'hui acteur reconnu sur la place du marché pour ça et nous leur avons demandé de nous accompagner, de nous aider à créer cette vision.
Pourquoi n'y arrivez-vous pas avec une étude traditionnelle ? Pourquoi avoir fait le choix ScaleVision plutôt qu'une étude traditionnelle ?
Parce que nous avons beaucoup d'architectes chez nous. Beaucoup de gens qui sont très ancrés dans leurs technologies, qui sont de vraies références, on va dire, mais qui n'arrivent pas à être sur une idée commune, une véritable vision stratégique commune. Ce qui nous a plu dans l'approche ScaleVision, c'est le fait que ce n'était pas des gens qui venaient pour nous indiquer ce qu'il fallait faire et repartir ensuite.
C'était bien un travail collaboratif. Ce que nous avons vu dans les équipes traditionnelles, c'est un directeur de projet avec son architecte, qui présentent une solution et repartent sans savoir ce qui sera fait par la suite.
Ce que nous souhaitions, nous, c'était vraiment une vision avec des ateliers collaboratifs pour que chacun puisse être engagé dans la solution. Et cet engagement fait, qu'ensuite, la réalisation est beaucoup plus facile que si quelqu'un venait pour donner une directive. En gros, c'était ça qui nous intéressait.
Qu'est-ce qui vous a le plus surpris dans la méthode ScaleVision ?
Ce qui nous a le plus surpris, c'est que nous venions tous avec des vraies références et des vrais fondements où on était sûrs d'être dans la bonne démarche. Et grâce à ce travail et ces différents ateliers, nous avons complètement changé nos prismes et nous avons changé nos priorités.
Parce que justement, ces ateliers de réflexion ont fait émerger de nouvelles idées.
Et ça, c'est intéressant de se recentrer sur ce qui est très important pour nous. Cela a été fédérateur moralement pour les équipes d'architectes. Et ça, ça n'a pas de prix.
Avez-vous été étonné d'arriver à un résultat si concret en si peu de temps ?
Oui, en fait, j'ai été très étonné. Je pensais que ça allait prendre beaucoup plus de temps. Cependant, tout le monde a joué le jeu et ça, c'est à reconnaître.
Cela a amené beaucoup de réflexion, mais aussi beaucoup d'interactions entre chaque personne. Nous avons réussi à nous mettre d'accord là où je pensais que justement, les prismes de la technologie allaient beaucoup nous freiner, finalement pas du tout.
Chacun s'est remis en cause tout de suite et nous avons tout de suite voulu participer à ça. Donc oui, le résultat est impressionnant en si peu de temps.
Avez-vous réussi à converger vers une sur une solution ?
Oui. Celle-ci a été d'ailleurs présentée à l'ensemble de la Digital Factory, mais aussi à notre Comex. Chacun a pu adhérer au projet, ce qui est une bonne chose car, en plus du Comex, nous avons un sponsor financier par rapport au projet. Aussi on va dire, un laps de temps qui nous est alloué et sur lequel aujourd'hui tout le monde converge vers ça et c'est reconnu par tous et c'est accepté par tous.
Avez-vous pu susciter l'adhésion de vos équipes ?
Oui, beaucoup. D'abord, les architectes. Ensuite, l'équipe technique en général, et puis le métier, le Comex, ça a été vraiment unanime. Et lorsque nous avons présenté cette vision avec le défi qu'elle représente, nous avons vraiment senti aussi cet enthousiasme chez eux. Tous étaient d'accord pour dire que c'était la bonne solution.
Quels ont été les points forts de l'équipe WeScale ?
Faire adhérer tout le monde. La cohésion, l'adhésion, la pédagogie. L'équipe a été très forte sur ce dernier point, puisque comme je le disais, nous étions arrivés avec des idées reçues sur ce que nous devions faire. Ces changements nous ont amenés à réfléchir à plusieurs, toujours avec cet aspect collaboratif, cette controverse fertile a joué dans la réussite du projet.
Je pense que si nous étions passés sur une méthode traditionnelle, nous n'en serions pas là et je pense même que le projet aurait été mis de côté. Nous serions repartis sur autre chose.
Pensez-vous pouvoir utiliser à nouveau certains ateliers ?
Oui, je pense. Nous en avons quelques-uns qui nous permettent d'être plus sereins sur certaines choses. Lorsque nous avons une approche sur certains produits, sur certaines visions technologiques ou certains sujets, nous nous posons toujours les mêmes questions. Les mêmes qui nous avait été posées lors des ateliers : la valeur, quelles sont les priorités et ce vers quoi nous voulons aller, est-ce que cela répond bien au projet ScaleVision. À chaque fois, nous nous posons toujours ces mêmes questions sur les nouveaux projets.
Quel est l'atelier qui vous a le plus étonné sur les trois jours ?
Le premier, qui était justement la découverte de "Qu'est-ce qui est important pour vous ?"
"Quelles sont les valeurs que vous voulez mettre en avant ?"
Concrètement, vous venez avec des choses comme de la scalabilité, de l'efficacité, du green IT etc... Sauf que nous n'y étions pas du tout, ce n'est pas ça aujourd'hui notre véritable problématique.
Il y a donc cet atelier des cartes, qui nous a permis d'axer nos réflexions justement, sur "qu'est-ce qui est le plus important ?". Et c'est ce premier atelier qui a complètement fait adhérer l'équipe et qui l'a poursuivi jusqu'au bout. Nous avons engagé tout le monde là-dessus parce que nous avons été nous, nous-mêmes rassurés par cette vision.
Avez-vous d'ores et déjà des résultats concrets suite à ce ScaleVision?
Oui. Premièrement, je le rappelle, la priorité pour nous, c'était l'identification des sources de données d'une source. Et aujourd'hui, nous sommes déjà sur l'identification de presque 30 à 40 % de ces golden sources. C'est quelque chose de très important car avec ça, nous assurons et garantissons l'intégrité des données. Donc nous continuons là-dessus.
Donc oui, nous avons déjà des premiers et vrais succès que nous mettons en avant, qui ont pour résultat une baisse d'incidents de presque 10 à 15 %.
Interview vidéo
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