L’Open Container Initiative (OCI) est une initiative rassemblant une quarantaine de sociétés désirant mettre leurs efforts en commun pour définir un standard ainsi que des implémentations de référence pour les conteneurs.
Ils s’attaquent désormais aux images.
En effet, aujourd’hui, pour lancer des conteneurs nous utilisons des images, il est donc indispensable de mettre en place un format commun aux différents système de conteneurisation.
De plus, les images que nous utilisons, parfois sans trop ce préoccuper de leurs contenus, peuvent mettre en faillite la sécurité de nos systèmes.
Un projet à suivre de près.
Source: TheNewStack
Docker étant un des fondateur de l’initiative OCI, il est normal qu’ils adaptent Docker aux nouvelles spécifications.
C’est chose faite avec Docker 1.11, il repose désormais sur runC et containerD de façon tout à fait transparente.
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En plus de ceci, cette nouvelle version s’avère plus performante et plus stable que les précédentes et si vous êtes habitué à utiliser les différents outils que Docker vous propose, ils vous réservent également quelques surprises.
Source: Docker
A côté de toutes ces initiatives autour de Docker et des conteneurs, qu’en est-il de la virtualisation ?
RackSpace, un des plus gros cloud provider OpenStack du marché, a annoncé récemment une nouvelle mouture de sa plateforme supportant désormais Mesos et Kubernetes grâce au composant OpenStack Magnum.
Il y a une grosse volonté de la part des cloud-provider OpenStack de proposer des offres Container-As-A-Service (CAAS)
Aujourd’hui, nous pouvons, en quelques clics, lancer un cluster Kubernetes sur Google Container Engine ou encore un cluster Elastic Container Service sur Amazon.
C’est loin d’être le cas avec OpenStack, c’est donc une très bonne nouvelles pour la démocratisation de Kubernetes et Mesos.
Source: TheNewStack
La communication entre conteneurs au sein d’un cluster que ce soit avec Kubernetes ou autre n’est pas magique et nécessite des couches réseau supplémentaire comme Flannel, Google Advanced Routing ou encore Weave.
Weave nous apporte aujourd’hui une nouvelle version ajoutant le support de Kubernetes 1.2 ainsi que tout un tas de nouvelles fonctionnalités tel que du Multicasting ou encore le support des SDN (Software Defined Networking)
Source: Weave
CoreOS de son côté continue d’avancer sur Tektonic qui sera annoncé au prochaine Kubernetes summit en décembre mais travaille également sur Ignition, une nouvelle solution pour configurer nos instances CoreOS.
CoreOS est en effet un système d’exploitation léger et pensé pour les conteneurs, ceci à plusieurs implications :
Seulement ceci à quelques inconvénients, il est par exemple compliqué de partitionner ou formater correctement les disques de nos instances.
Grâce a Ignition, nous pouvons désormais agir avant même que tout le système démarre, formater un disque, ajouter des fichiers au système avant même que systemd soit lancé.
C’est un projet a suivre avec attention pour des cloud-config plus propres.
Source: CoreOS
DCOS, est un système d’exploitation qui a pour but de faciliter la mise en place et la manipulation d’un cluster Mesos sur différents cloud-provider.
Le projet devient désormais Open-Source et voit son nom renommé en DC/OS.
C’est l’occasion de le tester: DCOS.io
Source: DC/OS
Selon une étude du cabinet Forrester, la France n’est plus a la traîne pour l’adoption du cloud public. Près d’un tiers des entreprises françaises a désormais recours au cloud public.
Pour 62% des décideurs IT européens, adopter un IaaS/PaaS public est une priorité dans les douze prochains mois. Mais, d’ores et déjà, l’adoption du cloud public se généralise : 26% des entreprises européennes y ont recours actuellement. Et la France est en tête avec 29% contre 24% en Grande Bretagne et en Allemagne. Ces chiffres sont issus d’une étude par le cabinet Forrester.
Selon la même étude, réduction de coûts et évolutivité des infrastructures sont les motifs d’une bascule vers le cloud public dans 8 cas sur 10. L’amélioration de l’accès au système d’information partout dans le monde est cité juste un peu moins par les répondants de l’étude (76%).
Malgré tout, sécurité (33% des répondants) et confidentialité des données (22%) restent des freins importants à l’adoption du cloud public. Les préoccupations suivantes varient selon les pays : niveaux de service en Grande Bretagne, immaturité des outils de gestion en Allemagne et dépendance au fournisseur en France. Enfin, notons que dans 41% des cas, les entreprises européennes ont réduit ou stoppé leur recours à des services cloud directement opérés par des sociétés américaines, bien entendu à cause des lois et scandales liés aux Etats-Unis.
Source: LeMondeInformatique
Tandis que Google Cloud Platform rattrape son retard à une vitesse surprenante, Amazon tient bien à garder sa position de leader en proposant une nouvelle offre à destination des grandes entreprises : Sentinel.
Cette nouvelle offre va permettre aux grandes entreprises de piloter leurs tâches informatiques exécutées sur son cloud via une interface en self service.
C’est en quelque sorte le service managé “à la” Amazon ce qui ne va pas plaire à certains acteurs.
Nous en saurons sûrement plus dans les semaines à venir.
Source: LeJournalDuNet
Lorsqu’il s’agit de remonter des statistiques sur les instances Amazon, CloudWatch est la solution la plus logique mais l’interface n’est pas des plus sexy.
Sachez que désormais, Grafana supporte CloudWatch parmi ces inputs.
Pour plus d’information, suivez ce tutoriel: http://docs.grafana.org/datasources/cloudwatch/
Source: Grafana